Mesures pour une accélération de l’investissement et de l’activité

Mis à jour le 17/08/2015

Pour la première fois dans le Cher, la totalité des représentants des instances et réseaux concernés par la prévention et le traitement des difficultés des entreprises, en présence du Commissaire au redressement productif, s'est réuni, sous la présidence de madame Marie-Christine DOKHÉLAR, préfète du Cher, lors d'un point presse le mardi 23 juin 2015.
Après un point sur l’activité économique du département, le Comité Départemental d’Examen des difficultés de Financement des entreprises (CODEFI) a présenté les mesures pour une accélération de l’investissement et de l’activité.

Le CODEFI est une instance administrative, compétente pour examiner la situation des entreprises de moins de 400 salariés, tous secteurs confondus. Elle réunit l'ensemble des services de l'Etat du département placé sous l'autorité de la préfète et dispose d'une permanence située à la direction départementale des finances publiques (DDFIP).

Aujourd’hui toutes les conditions sont réunies pour que 2015 soit l’année du retour de la croissance.

Le pouvoir d’achat des ménages est en progression (plus d’1% en 2014), et cela va continuer en 2015, grâce en particulier à la baisse du prix du pétrole et à la baisse de l’impôt sur le revenu. La consommation des ménages repart (+3% en un an sur les achats de biens).

Les marges des entreprises se redressent grâce aux mesures de politique économique prises par le Gouvernement (CICE/Pacte) et grâce à la baisse du prix du pétrole et à la dépréciation de l’euro. Les prévisions indiquent une forte hausse du taux de marge des entreprises au premier semestre.

Il faut donc continuer sans relâche sur la voie qui a été fixée par le Président de la République, afin de consolider et accélérer la reprise économique. Il faut utiliser tous les leviers qui peuvent accélérer encore la reprise de la croissance, en particulier en stimulant dès à présent l’investissement privé et public.

Les mesures annoncées ont un coût cumulé estimé à environ 2,5 Mds€ sur 2015-2017, dont 500 M€ en 2015. Ces coûts sont intégrés dans la trajectoire des finances publiques du pacte de stabilité qui sera présentée le 15 avril prochain en Conseil des ministres.

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