Les systèmes d’alerte

Mis à jour le 25/03/2013

Ils servent à avertir la population de la nécessité de se mettre immédiatement à l’abri du danger en appliquant les consignes appropriées et de se porter à l’écoute de l’un des programmes nationaux ou locaux de radio ou de télévision (Radio France ou France 3).

Le signal d’alerte en cas réel comporte trois cycles successifs d’une durée de 1 minute et 41 secondes chacune et séparés par un intervalle de 5 secondes, d’un son modulé en amplitude ou en fréquence.

Le signal national de fin d’alerte se compose d’un cycle unique consistant en une seule période de fonctionnement au régime nominal (380 Hz 10 Hz) d’une durée de 30 secondes.

Le signal national d’alerte peut être émis par les sirènes électromécaniques, les sirènes du type électronique ou tout autre dispositif d’alerte.

L’émission du signal d’essai mensuel de sirènes comporte un cycle unique de 1 minute et 41 secondes. Il a lieu le premier mercredi de chaque mois, à midi, sur l’ensemble du territoire national. Dans le cas particulier des ruptures d’ouvrages hydrauliques, le signal d’alerte est émis par des sirènes pneumatiques de type "corne de brume", installées par l’exploitant.

Il comporte un cycle d’une durée minimum de 2 minutes, composé d’émissions sonores de 2 secondes séparées par un intervalle de 3 secondes.

La diffusion de l’alerte et de l’information des populations en cas d’événements de sécurité civile est une priorité. Elle doit permettre aux administrés d’adopter les bons comportements face à un phénomène les menaçant. Il faut rester à l’écoute de la radio ou de la télévision après la fin de l’alerte.

En voiture, dans un lieu public, en agglomération ou en zone rurale, n’importe qui peut être le 1er témoin d’un événement nécessitant l’intervention des secours. Aussi est-il nécessaire de connaître les n° d’urgences :

  •  le 112 dans toute l’Europe ;
  •  le 15 SAMU Service d'aide médicale urgente ;
  •  le 17 Police-Gendarmerie ;
  •  le 18 Sapeurs-Pompiers.

Il faut également, au préalable, se calmer, parler distinctement et donner les renseignements utiles  :

  •  donner son nom ainsi que son numéro de téléphone fixe ou portable ;
  •  situer le plus précisément possible, le lieu de l’accident pour une arrivée direct des secours (commune, nom de la rue, axe routier, sens de la circulation) ;
  •  préciser la nature du sinistre (feu, explosion, nuage de produit chimique) ;
  •  si possible, donner le nombre de blessés (leur âge, leur sexe, la nature et la gravité des blessures) ;
  •  préciser également si la victime est consciente, si elle respire ;
  •  écouter et suivre les consignes qui peuvent être données ;
  •  le témoin qui donne l’alerte confirme à son interlocuteur son numéro aux secours pour pouvoir être contacté.

Dans le cas d’un accident de transport de marchandises dangereuses (TMD), et afin d’envoyer des moyens adaptés à la nature du risque, (par exemple la Cellule Mobile d’Intervention Chimique), il est utile pour les secours de connaître :

  •  les chiffres figurant en haut de la plaque orange et les quatre chiffes inscrits sur la partie inférieure ;
  •  le losange (couleur et numéro).