Gestion économe de l'espace

Fonds friche.
Évolution de l’urbanisation dans le département du Cher.
Charte agriculture, urbanisme et territoires.

Fonds friche

La reconquête des friches constitue un enjeu majeur d’aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l’étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.

3 millions d'euros sont mobilisés pour financer les projets lauréats d'un troisième appel à projet lancé en région Centre - Val de Loire.

Les dossiers de candidature doivent être déposés sur la plate-forme unique de dépôt à l’adresse suivante :
https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/fonds-friches-recyclage-foncier-et-depollution-troisieme-edition

Les candidatures sont à remettre au plus tard sur cette plate-forme le 29/04/2022.

Pour plus d'informations :
http://www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr/appel-a-projets-relatif-au-recyclage-du-foncier-a3943.html


Evolution de l’urbanisation dans le département du Cher

La tache urbaine permet de représenter visuellement l’emprise de l’urbanisation sur le territoire.

A partir des données des fichiers fonciers du bâti de la DGI (fichiers Majic 2011) qui permettent de connaître l’année de construction des bâtiments, l’évolution de la tache urbaine depuis 1949 a été représentée sur la carte ci-dessous. Certains bâtiments n’ont pas d’année de construction dans les fichiers fonciers (en général, ce sont des bâtiments industriels, commerciaux ou agricoles), ils génèrent une tache urbaine "non datée", en gris sur la carte.
Les espaces artificialisés non bâtis ( parkings, stades, infrastructures, ...) n’ont pas été pris en compte.

A chaque construction a été associée une zone tampon par dilatation puis érosion, permettant de représenter des espaces urbanisés continus, selon la proximité des bâtiments entre eux.

Cette méthode ne permet pas de donner avec précision la valeur des surfaces urbanisées au sens "cadastral" , mais constitue un bon moyen de représenter l’extension urbaine sur un territoire, tant en terme d’emprise qu’en terme de localisation (péri-urbanisation, rurbanisation).

La comparaison du rythme d’évolution de l’urbanisation avec celui de la population, des ménages et de l’emploi permet de constater que l’artificialisation des territoires évolue de manière disproportionnée au regard des caractéristiques socio-économiques du territoire, signe d’une consommation d’espace insuffisamment maîtrisée. (voir graphique ci-dessous).

 


Charte agriculture, urbanisme et territoires

Un engagement pour réduire la consommation d’espace dans le département : la charte agriculture, urbanisme et territoires.

Les espaces agricoles et naturels sont des composantes essentielles de nos territoires.

Espaces de production, de richesses économiques, écologiques et paysagères, ils assurent de multiples services vis-à-vis de notre société : productions agricoles indispensables à la satisfaction des besoins alimentaires, milieux naturels riches en biodiversité, paysages forgeant l’identité des territoires, espaces de détente et de loisirs.

L’espace est une ressource limitée sur laquelle s’exercent de nombreux enjeux et intérêts. L’ urbanisation, le développement des activités économiques, les infrastructures de transport conduisent à une forte consommation d’espace, tant au niveau national que local. Chaque année en France, environ 70000 ha de surface agricole utile sont consommés par l’artificialisation, soit l’équivalent d’un département français tous les dix ans.

Les conséquences de cette consommation sont considérables : réduction des potentialités agronomiques des territoires, impact négatif sur la viabilité économique des exploitations agricoles, réduction de la biodiversité, banalisation des paysages, aggravation des risques naturels, ... L’étalement urbain non maîtrisé conduit en outre à accroître les consommations énergétiques, avec un impact direct sur les dépenses collectives et celles des ménages, et sur le réchauffement climatique.

La nécessité de maintenir une agriculture économiquement viable, en situation d’assurer de manière durable son rôle de production de biens alimentaires et de gestion et d’entretien de l’espace rural, celle de préserver les espaces naturels et les paysages, ont conduit les acteurs de l’aménagement du territoire et du monde rural à mener une action commune en faveur de la réduction de la consommation de l’espace et d’un développement urbain et économique maîtrisé.

Au travers de la charte "agriculture, urbanisme et territoires", ils s’engagent en faveur d’une gestion durable de l’espace, économe et concertée, préservant les potentialités des territoires, pour nos besoins et ceux des générations futures.