Les atterrissements sur les cours d’eau

Mis à jour le 26/11/2013

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Dans certains cas il est justifié d’intervenir pour éliminer des atterrissements (appelés aussi sablettes). Cependant, ce type d’opération doit être réalisé avec beaucoup de précautions en tenant compte des éventuelles zones de frayères, de la végétation présente et de l’assise des ouvrages !

L’évacuation ponctuelle de matériaux du lit de la rivière peut être justifiée :

  •  quand un dépôt gène considérablement l’écoulement des eaux ;
  •  quand la végétation est réellement en train de s’installer sur un dépôt.
    Dans ces cas, il est conseiller d’araser (manuellement ou à la pelle mécanique) sans surcreuser et de déposer les matériaux extraits dans une anse d’érosion ou de les régaler sur la berge.

De même, quand une accumulation de vases perturbent l’écoulement ou quand des vases noires putrides s’accumulent (signe de mauvais état hydrobiologique du cours d’eau) alors une opération plus importante est nécessaire. On parle alors de curage qui consiste à enlever les vases et dépôts afin de redonner à la rivière ses vieux fonds et vieux bords. (attention aux contraintes réglementaires !)

Dans la majorité des cas, l’évacuation des matériaux peut être remplacée par la mise en place de déflecteurs favorisant le processus d’autocurage. Ce procédé consiste à mettre en place sur le bord d’une berge un " épi " (végétalisé en bois ou en pierres) en biais par rapport à l’écoulement, qui permet de réorienter le courant et ainsi de dévaser le lit. Un positionnement adéquat est primordial pour ne pas entraîner une érosion de la berge opposée !

 

Contact à la DDT Direction Départementale des Territoires du Cher